ARPA

Portes

Les membres de l’ARPA ont restauré de leurs mains un certain nombre de portes remarquables d’hôtels particuliers du centre ville, mais aussi celle de la Cathédrale Saint Sauveur avec l’accord des propriétaires.

L’opération « A vos portes citoyens ! », a été lancée grâce à Pierre et Françoise Vanhée, Simone Cauvin et Sabine Vincent.

Ces portes seront signalées dans l’ouvrage sur les Trente ans de l’ ARP A à paraître en 2013.

Hôtel de Saphallin

Restauration de la porte de l’Hôtel de Saphallin, 3 Rue des Epinaux, Place des Trois Ormeaux, remarquée et donnée en exemple pas Pascal Julien au cours de sa conférence « Aix et ses portes ». La porte a été inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1928. Des heurtoirs ont été posés en 1999. Acte de vandalisme en 2002 : incendie, et remplacement du panneau du bas.

« Figurant un large bouquet de feuilles d’acanthe aux surfaces brettelées , le décor de chaque panneau prend la forme d’une composition rayonnante, centrée sur une petite rose, présentée dans un plan oblique.

La qualité délicate des volumes qui expriment l’espace figuré est exceptionnelle ; les larges feuilles du premier plan cachent d’autres éléments , ployés et retroussés dans les régions périphériques, et l’ensemble, dessiné avec fermeté, est contenu dans des volumes à la saillie très limitée. »

Extrait de « Architecture et Décors ». Mémoire de DES de Gérard Monnier -1967.

Porte de la Cathédrale Saint- Sauveur

Porte de la Cathédrale Saint-Sauveur, restaurée par l’ARPA en 1993. La restauration a compris une partie de l’appareil en pierre. (Jean-Pierre Couelle)

Hôtel de Cormis

La porte de l’Hôtel de Cormis, Rue des Epinaux, a été nettoyée : décapage et remise en cire. Datée de 1667 environ, elle a été réalisée par J.L.Raynaud Maître menuisier à Aix. Elle est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1929 , Cette magnifique porte en noyer massif se compose de deux vantaux aux moulures généreuses et guirlandes de feuilles de chêne avec leurs glands et une imposte richement sculptée de rinceaux de feuilles d’acanthe, reliées par un mascaron.

L’histoire de cette porte comporte un épisode qui aurait pu être fatal.

Un vagabond a allumé son réchaud devant la porte et le motif central d’un des vantaux a brûlé. Grâce aux dessins bien conservés , l’Arpa a pu faire refaire le motif endommagé.

Hôtel de Carcès

Hôtel situé au 12 Rue Emeric David, bâti vers la fin du XVIème siècle. Façade austère, égayée par une élégante entrée de la fin du XVIIème siècle, encadrée de colonnes à chapiteaux corinthiens.

La porte aux larges vantaux a perdu une partie de sa décoration, mais elle possède toujours sa remarquable imposte en bois sculpté représentant un buste de faune émergeant d’un buisson d’acanthe et dont les bras se terminent en volutes. Un large passage donne accès à une petite cour intérieure. La porte est classée à l’ISMH du 10 Avril 1929.

Hôtel de Nibles

Porte nettoyée par les bénévoles de l’Arpa en 2001. La boiserie à deux vantaux est l’œuvre de Jean Durand. En noyer , ornée de quatre rosaces, elle date de 1666. Deux chutes de pierre sculptées s’accrochent à l’encadrement de la porte. L’ensemble de l’Hôtel a été restauré en 2006 par Pascal Duverger.

Hôtel de Thomassin

La porte de cet hôtel, 2 Rue Matheron, est une porte cochère qui a été repeinte en vert, qui est la couleur des boiseries du quartier, par les bénévoles de l’ARPA. Cet hôtel du XVIIème siècle appartient par héritage à la famille Magnan depuis le XIXème siècle.